Photographié ici dans sa maison d’Avernes
Romancier, aventurier, journaliste et reporter, né le 10 février 1898 à Villa Clara (Argentine) et mort le 23 juillet 1979 à Avernes (Val-d’Oise).
Fils de Samuel Kessel, médecin juif d’origine lituanienne, Joseph voit le jour en Argentine avant de partir de l’autre côté de la planète, à Orenbourg, dans l’Oural, berceau de sa mère. Il n’arrivera en France qu’en 1908.
En 1914, il est infirmier brancardier. En 1915, il est licencié de lettres et fait ses débuts de journaliste au Journal des débats, dans le service de politique étrangère. En 1916, il est reçu au conservatoire d’art dramatique, et fait quelques apparitions au théâtre de l’Odéon, avant de se porter volontaire dans l’artillerie puis dans l’aviation.
La vie aventureuse et romanesque de Joseph Kessel est lancée, et transpirera bientôt dans ses premières œuvres littéraires.En mai 1943, Joseph Kessel et son neveu Maurice Druon composent les paroles du « Chant des Partisans », qui deviendra le chant de ralliement de la Résistance. Plus tard, Kessel publiera « L’Armée des Ombres », en hommage à ces combattants. À la Libération, il reprend son activité de grand reporter.
Ses voyages l’emmèneront jusqu’en Afrique, en Birmanie et en Afghanistan. Autant de voyages qui lui inspireront ses chefs-d’œuvre romanesques : le Lion, Les Amants du Tage, La Vallée des Rubis, Les Cavaliers…
En 1961, Joseph et sa femme Michèle, cherchent une maison en dehors de Paris. Ils trouvent, par un ami, “à Avernes, une longue bâtisse poétiquement nommée le Four à chaux de Marie Godard, entourée d’un hectare et demi de prairies et de bois. Trois grandes pièces chauffées, des cheminées profondes, une cuisine à l’ancienne au rez-de-chaussée, et, à l’étage, trois vastes chambres, un bureau et des salles de bain, avec au plafond des poutres séculaires.”
Un an plus tard, consécration ultime, il entre à l’Académie Française. Et c’est le 23 juillet 1979, suite à une rupture d’anévrisme, qu’il s’éteint au 3 rue du Ruisseau à Avernes. Il est enterré au cimetière de Montparnasse, mais son nom orne toujours notre salle des fêtes