Situé au creux de vallons, le village possède de nombreuses sources. Cette particularité lui a valu son nom. Avernes est dérivé de “Vergne”, nom gaulois de l’aulne, arbre poussant sur les terrains humide d’où Avernes : “endroit où poussent les aulnes”.
Les principales sources sont : La Douée, la Perreuse, le Puits Perdu…
Sous le second Empire, de grands changements économiques, sociaux et techniques se produisent.
La ligne de chemin de fer Paris-Mantes-Rouen est en service, ce qui permet d’assurer les liaisons avec Paris beaucoup plus rapidement que par les équipages hippomobiles.
Le village est en plein essor grâce, entre autre au développement, place du marché, de la “laiterie-crémerie “.
Dans le souci d’améliorer le confort de la population et l’économie d’Avernes, la municipalité décide en 1866 de doter la commune d’eau potable. Pour ce faire, le choix se porte sur la source de la Perreuse.
En 1868, une tertenue et un bac de décantation sont construits. Une canalisation vient alimenter une pompe dans chaque quartier du village, chaque habitant peut prendre une concession afin d’avoir l’eau à domicile.
Le coût des travaux s’est élevé à 9392 Francs, coût largement amorti grâce au revenus des concessions : durant les premières années, ces revenus sont de 300 F.
Ils augmentent chaque année, pour atteindre 730 F en 1898 et encore davantage les années suivantes car les demandes de concessions sont de plus en plus nombreuses.
Les années passant, d’une part l’installation devient vétuste et, d’autre part, le débit ne suffit plus à répondre au besoin croissant des Avernois.
Le captage de la Perreuse est abandonné, c’est la Douée qui est judicieusement choisie en raison de son fort débit.
La douée : ce nom également d’origine gauloise, vient de Duix : “la grande fontaine, la source sacrée “. La Douée est la source du ruisseau de l’Aubette (du latin alba : aube : la blanche : la pure).
Le très fort débit de la Douée permet encore de nos jours son pompage et la distribution d’eau pure à tous les villages du canton.
C’est une des dernière sources non polluées par les nitrates et espérons pour nos enfants qu’elle le reste encore longtemps…
Une autre source, à faible débit, se trouve au carrefour des routes d’Enfer et de Meulan, l’eau provenant de cette source s’écoule derrière l’église où elle alimente la mare au Prieur (couramment nommée par les villageois, la Mare au Curé) et son petit lavoir.
Cette source fut longtemps captée et pompée pour les besoins du Château d’Avernes, alors Orphelinat National des Chemins de Fer.
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