Musée et jardin de Wy

Le musée de l’Outil a été créé par Claude et Françoise Pigeard. A la disparition de son fondateur en 2003, le Conseil général a manifesté sa volonté de préserver les lieux et les collections. Après plusieurs années de travaux, les visiteurs redécouvrent un endroit magique. Il est ouvert gratuitement au public par le Conseil général. Découvrez 3 musées en un: le balnéaire gallo-romain, le jardin du presbytère et le musée de l’outil.

Plus authentique que le passage de Henri IV, prétendu auteur de l’expression Joli village, le nom même du village, Wy, issu du latin vicus qui désigne une petite agglomération, dénote son ancienneté gallo-romaine. Or les traces de ce passé sont l’écrin exceptionnel du musée de l’outil.

Un balnéaire gallo-romain

Ce bâtiment fut découvert en 1976 par Claude Pigeard au cours des aménagements qu’il réalisait dans sa forge pour présenter au public sa collection d’outils. Une salle chaude, contenant une baignoire, et une salle tiède ont été dégagées d’un édifice long de 23 mètres et large d’une dizaine, que les monnaies et les céramiques ont daté du IIe siècle. C’est le seul monument historique de ce type visible en Val d’Oise.

Le jardin du presbytère

Amoureux du patrimoine sous toutes ses formes, et animateur infatigable, Claude Pigeard avait ajouté à son musée de l’Outil un jardin dans l’ancien presbytère dit “presbytère de l’an II”. Fleurs, plantes, arbustes s’y côtoient. Les simples, plantes médicinales si importantes dans l’ancienne vie quotidienne, y bénéficient d’un bel espace tandis que se déploient plus de 125 variétés de rosiers. Pour ces innombrables espèces, Cl. Pigeard, artisan d’art, avait découpé d’amusantes étiquettes et supports en fer forgé ou en zinc.

Le musée de l’Outil

1500 outils de toutes provenances reconstituent le mode de vie d’une société rurale dont les savoir-faire artisanaux se transmirent du Moyen Age jusqu’au XXe siècle. Ils racontent les métiers : menuisier, éleveur, jardinier, vigneron, sabotier… le forgeron et le travail du fer en particulier, dont le plus ancien objet conservé ici est une enclume du XIVe siècle. Leur nécessaire efficacité n’en a jamais interdit l’esthétique ou la personnalisation et la nouvelle muséographie met en valeur ces objets et les lieux de manière remarquable.Tous les éléments du musée ont été restaurés, de la charpente aux installations techniques, des outils à la restitution des plantes disparues du jardin. L’accès des personnes à mobilité réduite a été spécialement pris en compte à cette occasion.

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