L’Orphelinat National des Chemins de fer Français

C’est dans notre village, en 1904 qu’à été créé, à l’initiative du Syndicat National des Cheminots, le premier orphelinat. Les fonds du syndicat étant insuffisant, c’est après l’organisation d’un loterie nationale que fut acheté, en 1911, le château d’Avernes. Les premiers enfants y furent accueillis dès le 25 mai 1911.

Avernes est donc, pour ce syndicat, le lieu emblématique de la création de cette œuvre sociale.

Pendant la guerre, l’orphelinat accueille des enfants victimes du conflit, aux côtés des pupilles. Puis, l’orphelinat s’ouvre au syndicat national des P.T.T.

Un deuxième établissement s’est ensuite ouvert au Vésinet. Ces deux établissements ont aussi accueilli des orphelins victimes de la guerre civile espagnole, puis des orphelins vietnamiens lors de la guerre d’Indochine.

Un troisième établissement fut également ouvert au Pecq, en 1948, et un quatrième en Algérie. Ce dernier établissement sera cédé par l’ONCF aux cheminots algériens lors de l’indépendance.

En 1952, la S.N.C.F. supprime sa subvention au motif que l’association n’était pas ouverte à l’ensemble des cheminots, mais seulement aux syndiqués.

C’est en 1960 que l’ONCF s’ouvre à l’ensemble des cheminots, et qu’elle reçoit à nouveau la subvention de la SNCF.

Dans les années 70, de moins en moins d’orphelins de cheminots y étant accueillis, l’organisme s’ouvre aux enfants de la DDASS, ce qui modifia sa politique.

Finalement, l’établissement d’Avernes sera fermé en 1985.

Tous les anciens d’Avernes se souviennent sûrement des défilés et des fêtes organisées dans notre village à cette époque.

En 2004, l’ONCF compte 34 500 adhérents, pour 842 orphelins.

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